Demander, recevoir : un job à plein temps

La photo est retournée : le ciel bleu nuageux est en bas, le lac de montagne et les herbes en haut. C'est un paysage montagneux estival.

Demande du matin!

En me rendant à mon bureau, je suis passé devant une maison du village où des ouvriers démontaient la charpente ; je leur ai demandé s’ils pouvaient mettre de côté les anciennes poutres en bois pour que je puisse les récupérer afin d’alimenter ma chaudière. Ils m’ont spontanément répondu « oui », me proposant même d’autres bois. Facile ! Je suis reparti sur mon vélo, léger, avec la satisfaction, le plaisir d’avoir été entendu.

Quand je suis repassé le soir, le bois avait disparu. Ce matin, j’ai revu les ouvriers sur le toit. « On ne vous a pas revu hier. J’ai cru que vous n’alliez pas revenir. On m’a déjà fait le coup. Je ne savais pas comment vous joindre. » m’a dit en résumé leur chef.
La prochaine fois, je serai plus précis, plus cadré dans l’exécution de ma demande.

Pour recevoir, il est préférable de demander : qu’en pensez-vous ? Ou croyez-vous que tout arrive naturellement à qui sait attendre ?

Je crois, c’est ma croyance, que les choses dans la vie n’arrivent que si l’on les a demandées, provoquées. Une croyance qui s’appuie sur mes expériences de vie (professionnelles et privées). On sait aussi maintenant que le cerveau interprète nos expériences pour les faire aligner avec nos croyances.
Ceci étant dit, je pense sincèrement que conscientiser ses désirs, ses envies, et faire une demande à l’univers aident à recevoir un retour.

Apprendre à demander est tout un apprentissage. Les résistances mentales (les peurs, les habitudes) sont nombreuses pour parasiter la demande.
Je me suis adressé aux ouvriers après avoir reçu un SMS de ma compagne qui les avait repérés sur le toit. Ma première réaction a été « j’ai autre chose à faire le matin que d’aller demander du bois ! » Puis entre le possible conflit conjugal et changer un brin mes habitudes du matin, j’ai opté pour l’arrêt sur le chantier. Avec le résultat final que vous savez…
Les résistances au changement sont plus lourdes que l’on croit. N’hésitez pas à me communiquer vos expériences !

Cet été, je suis allé en montagne dans la vallée d’Aoste. Marcher en montagne équivaut à un grand plaisir : tutoyer les hauteurs, me connecter avec ma puissance masculine ; aussi célébrer le lien avec mon père décédé. Pour la première fois, j’ai marché avec ma compagne qui, elle, célèbre chaque fleur par un arrêt (je grossis à peine le trait), a besoin de faire des stops dans la montée, ne ressent aucune obligation à arriver au sommet. Elle est dans une lenteur contemplative alors que je suis plutôt dans une lenteur d’action. De direction. De décision : objectif là-haut ! Cette semaine de randonnée fut un excellent exercice d’apprentissage : me laisser goûter au plaisir de l’instant présent, admirer l’edelweiss sur le chemin, la marmotte qui passe par là ; aussi rester à mon écoute, transmettre à mon aimée mes besoins d’atteindre le sommet.
Marcher à deux cet été fut notre danse du masculin et du féminin.
C’est ce que nous proposons à la rentrée dans nos week-ends avec Dorothée Langlois* : arriver à un masculin doux ou un féminin d’action.

Suis-je capable de demander ? Suis-je capable aussi de recevoir ?

Ma dernière grande joie a été de vendre une de mes peintures à un ostéopathe. Oser lui montrer, il y a trois mois, l’œuvre qui, je pensais, pouvait lui plaire, aurait du sens dans son cabinet. Et ressentir son plaisir à la recevoir la semaine dernière. Je suis sorti de chez lui heureux. Un bonheur qui m’a nourri toute l’après-midi. J’aurais pu savourer encore davantage, me suis-je dit après. Savourer dans la lenteur, comme l’arrivée au sommet de la montagne – la fatigue physique aide en cela.

Demander et recevoir.

La méditation, le lien à son cœur, la relaxation, la respiration, les pratiques corporelles sont des voies de passage pour désamorcer les résistances mentales. Notre conditionnement cognitif.

Demander c’est oser ouvrir sa porte à une profusion de oui ; et aussi entendre le non. Non c’est juste que je n’ai pas frappé à la bonne porte.
Rester bloquer sur un non c’est oublier que l’univers est vaste, exponentiel.
Non c’est l’occasion de faire un deuil, de passer à une autre étape de sa vie.
Non c’est l’opportunité de changer de stratégie, de revoir son intention.

Oui c’est l’opportunité d’accélérer, de persévérer, de redoubler ses efforts.
Oui c’est l’occasion d’emmagasiner des trésors d’amour.

Alors chaque jour, exercez-vous à faire une demande, et surprenez-vous par les réponses reçues.
Et pourquoi pas débuter aujourd’hui ?

*Deux week-ends sont prévus à Chiny dans les Ardennes belges (De Paris, TGV jusqu’à Liège). Le lieu de résidence est un chalet, dans un écrin de nature, avec la Semois en contrebas de la forêt.
Incarner la puissance du féminin et la douceur du masculin :
du vendredi 16 septembre 18h au dimanche 18 septembre 17h – 360€
La danse de l’adolescence dans son féminin-masculin :
du vendredi 6 octobre 18h au dimanche 8 octobre 17h – 360€-325€ si engagement avant le 31/08
Les prix incluent l’animation et l’hébergement-repas. Les prix ne doivent pas être un frein. Un non.

 

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