« Bonjour gentleman »,
m’apostrophe le garçon de café.
« Vous formez un beau couple » nous dit une femme croisée dans la rue. Ma compagne a été gratifiée au préalable d’un « vous avez un joli sourire ».
Deux inattendus liégeois (la population locale est reconnue (au moins mondialement) pour sa chaleur humaine), deux instantanés en l’espace d’une heure qui m’ont fait plaisir, amusé, égaillé le cœur. Remis dans une énergie légère, après un arrêt dans une brasserie où la serveuse concluait ses phrases par « Avec plaisir ». Le plaisir en question n’apparaissait pas sur son visage. Pas de sourire (pas une Liégeoise !). Elle était dans une routine. Je la dérangeais alors que son besoin (ma compréhension de) était de discuter avec son collègue.
Si j’avais pris le temps de m’écouter, je serai ressorti immédiatement. Sans même m’asseoir. Je suis resté par paresse.
Êtes-vous toujours dans l’instant présent, dans l’écoute de l’immédiateté ou dans la préméditation ?
J’avais décidé d’aller dans cette brasserie parce que la dernière fois, j’avais reçu un bon accueil et bien mangé.
La « dernière fois » c’était du passé. Un souvenir. Même agréable, un souvenir demeure un souvenir. Une action, un fait qui appartient à de l’histoire ancienne.
Notre corps intuitif sait ce qui est bon pour nous, à chaque instant.
A nous de l’écouter, de nous extraire de nos automatismes de vie. De mettre en pause notre mental qui gère notre vie.
Des pratiques de respiration consciente comme la Transformational Breath®, l’art martial sensoriel® aident en cela.
Peut-être que la prochaine fois que je retournerai dans ce bar de la gare des Guillemins et personne ne m’accueillera avec ce « Gentleman » tellement exact. Et ça sera ok.
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