Déployez vos ailes

s'ouvrir au monde de l'inconnu

Patience, patience!

Je me souviens que quand j’étais enfant, je ne souhaitais qu’une chose : grandir, être autonome, faire enfin ce que j’avais envie de faire. Ne plus être dépendant de mes parents.

Arrivé au stade « adulte », j’ai constaté que mon rêve d’autonomie, de pouvoir enfin décider comme un grand de mes choix de vie, n’était pas si simple. Que derrière ce rêve d’être, de vivre ma vie telle que je l’avais décidée, il y avait des peurs : de ne pas savoir faire, d’être pris pour un imposteur, un manque de confiance, que l’autre/les autres étaient meilleurs que moi… j’en oublie.


Je suppose que je ne suis pas le seul à être passé à travers ces phases d’incertitude, de doute sur mes capacités ? !


Comme je suis quelqu’un de persévérant, je n’ai pas lâché mes désirs,
mes envies de vivre MA VIE et pas celle des autres (de mes parents, de ma famille, de mon entourage, des « modèles » proposés par la société). Je me suis fait aider par des thérapeutes, je me suis inscrit dans des stages et surtout j’ai appris, me suis nourri de mes propres expériences de vie : réussites et insuccès.


Je retiens deux mots-clés de mon parcours de vie : amour et confiance.


Ressentir l’amour, l’inconditionnel amour, donne des ailes. Dans mon enfance, je l’ai ressenti de ma grand-mère maternelle :
dans ses yeux, à travers son toucher, le contact de sa main sur ma peau, dans ses mots, j’ai ressenti tout l’importance que j’avais pour elle. Avec mamie, je me sentais aimé. Reconnu comme un trésor vivant. Elle me pardonnait tout.
Notre relation
qui a duré, me semble-t-il (je n’ai pas la mémoire des dates), une cinquantaine d’année a connu un seul accroc : elle m’a fait la tête (au sens figuré) à la lecture de mon premier article paru dans Cosmopolitan. L’article s’intitulait Toutes des speedées et narrait l’histoire d’un homme qui courait après les femmes sans réussir à les rattraper, sauf une. Une femme mariée. Ma chère mamie, catholique pratiquante, avait été en parler avec son curé, persuadée que je racontais ma vie. J’ai eu beau lui dire que c’était de la fiction, que c’était Cosmo, un magazine féminin… je crois qu’elle ne m’a jamais cru.
L’amour a ses limites, même celui d’une grand-mère gâteau.

L’amour fomente la confiance. Avoir confiance en soi, en ses capacités d’autonomie, d’action, de développement, d’expansion. J’ai cette image d’enfants sur la plage qui construisent un château de sable. Ils commencent par nettoyer, ratisser le sable, écarter les coquillages, les algues. Avec le soutien actif ou sous le regard des parents. Des aînés.
La confiance en soi se construit,
me semble-t-il, dans ces instants concrets de préparation, d’apprentissage, de lenteur parfois, avant que le merveilleux (le château) finisse par apparaître aux yeux de l’enfant et des autres.
Dans le mot « amour », j’englobe le soutien, l’entraide.
Le coup de pouce, le déclic, le kick off (j’aime bien le mot anglais) pour faire avancer la destinée. Dans le cas de Cosmo, c’est une amie qui m’a fourni un contact, une journaliste qui y travaillait. Cette dernière, dans la chaîne du relais, m’a invité à assister à une conférence de rédaction et de venir avec des sujets d’articles. L’un d’entre eux a été retenu. La suite : écriture, relecture dans mon entourage, réécriture et attente d’une réponse de la rédactrice en chef… jusqu’à la parution quelques mois plus tard.
La parution de l’article dans Cosmopolitan m’a mis en joie et m’a donné confiance pour contacter d’autres magazines féminins,
dont Biba, et par la suite écrire pour eux.

Oser l’inconnu


Aux mots Amour et Confiance, j’aimerais en ajouter un : Inconnu.
Oser l’inconnu, la page blanche. Je n’avais jamais pensé écrire un jour pour la presse féminine. Cette amie, Marie-Martine, m’a « dirigé » vers Cosmo à la suite de la lecture d’un scénario que je lui avais demandé de lire. J’attendais un retour sur mon travail scénaristique et sa réponse fut : « tu devrais travailler dans la presse féminine ! » Je précise que la trame de mon scénario n’avait rien à voir avec le monde de la mode ou people. La réponse de Marie-Martine m’a paru si étrange que je l’ai suivie. Pour être honnête, elle me plaisait et je n’imaginais pas lui dire non.
Écrire pour la presse féminine fut un plaisir et un apprentissage durant quelques années et cette expérience m’a emmené ailleurs… vers une autre séquence de vie professionnelle.

Le samedi 25 mars 2023 à l’Espace de Ressourcement à Liège, je vous propose un atelier kick-off Le corps intuitif sur cette thématique OSER L’INCONNU POUR MIEUX VOUS RETROUVER.
Donner sa chance à l’inconnu, suivre sa voix intérieure qui te susurre « c’est bizarre, nouveau, et j’ai envie d’essayer ». Je vous attendrai pour une journée corporelle et méditative, créative et dansante, dans un cadre d’amour et de confiance. Avec l’énergie revigorante et bienveillante du groupe.

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